Cours, Taruccah...
Ne t’arrête pas...
Qui sait ce que tu verras ?
Si tu retournes voir lĂ -bas...
Que se passe-t-il ici-bas ?
Plus rien ne va...
N’aies pas peur de regretter la vie !
Et le geste arrivé avant lui...
Sous les milliards de roses, penche-toi et bois l'eau miraculeuse.
Princesse égarée dans le même chaos, émotions vénéneuses
Glisse dans tes veines ce doux et mortel poison
L'évanouissement de ton âme dont ton corps est la prison ...
Range tes souvenirs dans ton coffret
Et bois l'eau de tes larmes grises.
Une cascade de tes secrets,
Une rivière dont tu es éprise
Du reflet
Aux larmes grises.
Le fleuve de flammes qui brûle ton cœur
Ne te fait plus peur...
Je n’ai jamais vu quelqu’un qui ait peur de sourire,
Ce soir, la lune et le soleil s’uniront pour te voir mourir.
J'ai choisi Taruccah pour prière
Parce qu’il fallait qu’elle eût servi
Pauvre fille louée par la misère,
D’un vieux paradis,
Promis.
D’un dieu capricieux,
D’un mensonge vicieux.
J'ai choisi Taruccah pour berceuse,
J’ai choisi son prénom d’amoureuse
Là où les rayons du soleil se détruisent
Là où même les fleurs s’épuisent
Toi, Taruccah, tu t’es penchée
Un peu de ton âme ingénue sur la Terre tu as versé
Pour rendre à ce coeur de nature toute sa beauté
Alors, c’est à toi que je dédie ce couplet
Toi, Taruccah, repose en paix
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