L'un à l'autre enchaînés
grains d'ambre dans l'ampoule
très lentement s'écoulent
en fuite chronométrée.
Peu à peu on peut y voir
le temps qui s'y distille
comme le flux qui vacille
entre l'angoisse et l'espoir.
Concavité transparente
de réalité fuyante,
miroir, mon beau miroir.
Dis-moi de l'existence
l'assourdissant silence
du temps emprisonné.
Toute vie est fugace
et le sable fin qui passe
nous approche du néant.
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.