Je n’ai pas vu venir l’automne,
Je n’ai plus de testostérone,
Je n’ai guère plus de neurones,
Et j’ai du mal à me mouvoir.
Je suis de plus en plus fébrile,
Je me sens parfois inutile,
J’ai la larme bien trop facile,
Et d’un rien je peux m’émouvoir.
De moins en moins de certitudes,
Et de plus en plus d’habitudes,
Je dors avec ma solitude,
Et je hais quand tombe le soir.
Oui, je suis de plus en plus sage,
Ne rĂŞve plus de beaux voyages,
Je voudrais retrouver ma rage,
Qu’un baiser me donne l’espoir!
Dumnac