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Sombre espoir
Il faut parfois lutter, saigner sur les saillies,
Ces pierres en chemin, pour qu'enfin la clémence
Perçant sous les rayons d'un astre qui pâlit
Accueille la rosée, l'or et la Renaissance.
Mais que fais tu du Temps, perdu dans ses rouages
A compter à rebours tout tes actes manqués,
La vertu et l'espoir, tes rêves insensés,
Les caprices du vent et de laiteux nuages.
Où est la vérité, l'éternel combat
Tes gloires éphémères, triomphantes, si fières,
La voile à l'horizon qui jamais ne sombra
L'Amour a ses raisons, mon semblable, mon frère.
Tu doses la coulée du sucre dans l'absinthe
Espérant l'Hallali résonnant au lointain
Encore toucher l'ivresse, toujours pisser plus loin
Alors que ta giclée n'est qu'une sourde plainte.
Tu songes vers d'autres ciels, t'envoler le matin
Ou même dérober celui d'une catin,
Cette eau sur les rochers, ressassant les ébats
Et les gouttes suintantes tout en haut de ses bas.
L'espoir qui nous pousse, ces encore, ces toujours
Tes plus froides pensées et ce feu qu'est l'amour
Sont ce Maître qui tient, insipide laquais
Dans ses mains, le destin, que tu n'auras jamais.
Anamorphose
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Je suis un cartésien désabusé : Je pense, donc je suis mais.... je m'en fous
La solitude aspire dès lors où nous aspirons à être solitaires