Dans ma nuit qui pâlit . . .
Dans ma nuit qui pâlit.
Les mousses m'ont découvert l'eau de la tendresse
J'ai bu à la fontaine où coule ton ivresse.
Me serais-je noyé aux vagues de tes pleurs ?
Sous leurs flots sécheront nos larmes, âme soeur.
Tu souffles sur mon être un chant de poésie
Balayant la tristesse en des notes de vie.
J'entends sourdre leurs voix qui bercent notre espoir
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?
A l'horizon s'étend l'écho d'un sourd murmure
Traversant nos miroirs, telle une déchirure
Où résonnent nos maux aux tremblements des jours :
Vertige d'un abîme où titube l'Amour.
Chercherai-je leur trace en ma flamme engourdie
Où vibre l'étincelle à l'aurore endormie.
Mais je me suis brûlé aux feux de tes désirs
Quand s'étreignent nos cris dans l'ultime soupir.
Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos rires bleus aux ailes d'un nuage
Où tremble une lueur aux champs d'aube évanouis :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.
Pascal
Le 2 janvier 2017.