Mon coeur a choisi l'absence ... la vĂ´tre (Ă un ami pas comme les autres)
Mon coeur a choisi l'absence ... la vĂ´tre (Ă un ami pas comme les autres)
Lorsque mon cœur est en dérive,
Il se livre au spleen et s'en délivre
Chaque mot résonne tel un chœur
Entre rosées et pétales d’une fleur.
La nuit Ă©tale son ombre sur la ville
Déterre alors mes pensées hostiles,
Enfante dans le cœur la mélancolie
Et mille larmes sur l'autel de la folie.
Ô spleen ! Qu'ai-je encore sur le cœur ?
Toi qui nourris mon âme de ta noirceur.
Lorsque se figent sur l’eau mes pensées,
S'imbibent mes joues de pleurs en rosées.
Mon ombre est celle d'une autre personne
Qui veut se libérer dans un cri qui résonne.
Enfant dans le cœur et adulte dans l'esprit,
Je cherche dans un mot ou une rime un abri.
Toutes les nuits, j’ai un rendez-vous inéluctable
Avec mon amertume, mes tourments et regrets.
Mille larmes et une, à cause de l’insupportable,
Et la mélancolie me jette dans l’infâme obscurité.
Mon cœur a choisi l’absence pour me souvenir
Encore de votre verbe généreux et me nourrir
De vos anciens écrits beaux, galants et appréciés
Et pourtant, je m’abreuve d’un encrier désespéré.
Vous êtes partout dans mon corps, dans mon cœur,
Comme une deuxième peau qui m’accompagne
Dans les heures de solitude brodés de peine, mon seul
Compagnon aux dessins morbides qui ne m’épargnent.
@Clair Obscur à l’encre noire
10-01-2017
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