Debout devant la muraille des silences
Je scrute l’avenir dans l’attente d’un renouveau
Sur les monts de la solitude - L’absence
Etale sa grisaille de vieux manteau
Il fait froid sur mon corps frileux
Le soleil se vide de ses brillances
Alangui je ferme les yeux
Mes sens tombent en somnolence
Lorsque mon esprit par ta grâce conquis
Dans le rêve aux chants mystérieux
Ton image sort de son abri
Avec les vagues de ton sourire fabuleux
Sur l’horizon les nuages gris s’effacent
Tu balaies les routes des cieux
S’ouvre la porte des impasses
Derrière jaillissent les souvenirs lumineux
Avec hélas ! juste l’espoir colorant les crevasses
Au flux de mon sang fiévreux
Qui dans les ténèbres s’embrase
Parant Vénus d’un diadème fastueux
rivedusoleil
30/1/2017
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com