Plume de satin Inscrit le: 28/1/2017 De: |
La condamnée Comment oublier les richesses de l'automne Ses ors si flamboyants et sa tendresse amère Et ton sourire si doux,ô ma très tendre mère Perçant au fil des ans au travers ds cyclones
Comment oublier ces printemps langoureux Où la sève montait,ces prairies d'émeraude Quand l'essor s'emparait de mon coeur amoureux Quand l'oiseau revenait de son lointain exode
Et ces étés torrides,t'en souviens-tu ma mère Lorsque,exténuées par les rayons ardents Nous nous couchions à l'ombre d'un grand bouleau blanc Et rêvions,endormies,aux saisons éphémères
L'hiver nous trouvait calmes,alanguies,raisonnables Blanche désolation,cris stridents des corbeaux Voix à travers les bois,s'évadant en échos Dans d'autres plénitudes,à nos sens impalpables
O mes belles saisons,devrai-je vous quitter Pressée par le destin aux tragiques clairons Quoi,devrai-je déjà ,en soldat appelée Dénombrer de la mort les trop cruels tourments?
|