Que le temps long fasse oublier
De mon tourment l’aigre malaise
D’un feu dormant qui, sous sa braise,
Attend toujours pour publier !
Mais toi qui suis le sablier
Espères-tu pour être à l’aise
Que le temps long fasse oublier
De mon tourment l’aigre malaise ?
Ton port pas très hospitalier
Me laisse errant sur la falaise
A t'envoyer cette fadaise:
" Je ne crois plus, preux timbalier,
Que le temps long fasse oublier ! "