Dans ma nuit qui pâlit . . . Dans mon prochain recueil Traces Temporelles 70 Pages.
Dans ma nuit qui pâlit . . .
Les mousses m'ont découvert l'eau de la tendresse
Et jaillit la fontaine où coule ton ivresse
Où je me suis noyé aux vagues de tes pleurs
Sous leurs flots sécheront nos larmes, âme soeur.
Tu souffles sur mon être un chant de poésie
Balayant la tristesse en des notes de vie.
J'entends sourdre leurs voix qui bercent mon espoir.
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?
A l'horizon s'étend l'écho d'un clair murmure
Qui perce nos miroirs telle une déchirure
Où j'entends résonner le tremblement des jours
En souffles de vertige où vacille l'Amour.
Je cherche leur empreinte en nos traces enfouies.
Révéle l'étincelle en ma flamme engourdie.
Me serais-je brûlé aux feux de tes désirs
Où s'étreignent nos chants dans un dernier soupir.
Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos coeurs joyeux aux ailes d'un nuage
Où tremble ta lumière aux champs d'aube évanouis :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.
Pascal
Le 25 février 2017.