Page blanche
J’attendais ta lettre d’amour
Qui sent bon le parfum encensé
De tes doigts délicatement posés
Sur les rides froissées de nos jours
Je m’attendais à entendre
Le crissement de ta plume pudique
Modeler tes notes en musique
Sans chercher à comprendre
Femme offerte au charme
Du temps perdu à se chercher
Au-delà de ces vastes contrées
Secouées par l’orage en larmes
Charef