quand j’entends le son qui clame
ton désaccord avec ton âme
la poésie qui l’accompagne
perd la voix qui la déclame
brulent les fils tissés de la trame
frisotte ta robe qui s’enflamme
j’aime sentir ton corps de bois
j’aime le serrer tout contre moi
le va et vient de mes dix doigts
sur tes fils tendus tressés de soie
libère les gammes qui riment la joie
échos lancinants de tes désarrois
Charef