Plume de diamant Inscrit le: 7/2/2010 De: |
La Provence en grand Dans les pas des chèvres Dans les lacets , dans les vallées Longeant les terrasses Bordés de vieux murs , d'oliviers sauvageons Les bêtes viennent s'y abriter Les jours de grands vents Le jour ou le mistral et la froidure les serrent Entre les vignes des propriétés Des chemins plus larges mène souvent à un cabanon Simple au milieu des terres Sous le soleil , c'est là la refuge des paysans Ici , et là , les sentiers s’effacent et cela devient Un jeu pour chercher son chemin Un jeu de patience , un jeu ou il faut du courage Ne craindre ni la chaleur , ni l'odeur des farigoules Repousser les genévriers rabougris , maraudes Qui vous enroulent aux chevilles comme des crocs de vipères acérés Rampants sur la caillasse en rocaille Entourant les chênes verts , contournant l'herbe des prés Les bosquets , puis, on retrouve les sentiers de lumière La lavande sous votre regard fait le dos rond On se hâte , on a soif , on entend déjà les fontaines des places de villages On pense ombre douce , place tranquille , rues empierrés On s'arrête pour souffler devant la devanture d'une petite boutique Des savons comme des bonbons , des sachets de lavande brodées Comme ceux de nos grands mères vous narguent dans la fraîcheur de la vitrine Le sachet de sel de couleur vous fait songer à un bain Un bol de fraîcheur , qu'il faudra aller prendre dans la grande bleue La mer Méditerannée , la seule qui ne va pas vous tromper Vous la savez douce et redoutable ,murmurante , salée , Vous jetant sur vos fesses dès que vous vous croyez son Dieu Son maître insaisissable , cette amante de Marius De Zeus la femme , elle vous jette à même le sable Vous écumant les lèvres de son baiser salin Vous présentant de Fanny , le postérieur en tenue de bain La Provence vous dis je , vous tient par la main Vous suce le tétin , vous prend comme la mer prend le marin.
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