Passe ton chemin mon amour
Ne viens plus me dire bonjour
Je n’ai pas aimé ton humour
Lorsque je t’ai vu l’autre jour

Ne reviens plus meurtrir mon cœur
Cesse d’attiser ma douleur
Ton jeu de mots était moqueur
Il gâchait mon bouquet de fleurs

Je ne veux plus me souvenir
De ton air qui m’a fait frémir
Je ne conçois plus l’avenir
Ta raillerie m’a fait vomir

Ma confiance s’est épanchée
Dans une passion asséchée
Sous ta manière endimanchée
Tu ris de ma prose léchée

Pour toi j’ai composé des phrases
J’ai trouvé dans mes mots l’emphase
Pour que tes sentiments s’embrasent
Ton rire n’était pas en phase

Avec mes paroles sincères
Je cours après une chimère
Ma naïveté me dessert
Ta blague était vraiment amère

Je n’ai pas cette outrecuidance
D’être le maître de tes sens
Tu peux aimer à ta cadence
Mais tu te permets des licences

Sur le dos d’un geste spontané
Afin de pouvoir lutiner
Un godelureau suranné
Qui désirait te câliner

Mes fleurs se fanent sous ton toit
Allez utopie reviens chez moi
Dans mon jardin je suis à toi
Je pleurerai des jours des mois