A la recherche du beau perdu !
Les oiseaux emmerdent la mer
Et ses couches de pétrole
C’est pire que le goût amer
Mieux vaut rester en vol
La mer emmerde les bateaux
Ils déversent leur poison
Plus de belles photos
Changent ou pas les saisons
Les bateaux accusent l’homme
Il cherche la richesse
Pas le beau, il le gomme
La laideur ne le blesse
L’homme accuse le besoin
Il faut servir les usines
Un petit service de moins
S’arrêtent ateliers et mines
Le poète chante avec l’encre noire
Un beau qui agonise
Un beau qui se fait rare
La poésie pleure le vers de sa crise
Sur son piédestal est assise la vie
Filant les jours en vitesse
Elle n’est ni triste, ni ravie
Elle jette les ans dans ses caisses