Chant d'Aurore . . .
Chant d'Aurore . . .
La peur souffle en mon âme un voile de nuages
Recouvrant mon ciel bleu dans l'abîme du soir
Où s'engouffre le vent en rafales sauvages
Terrassant le silence où s'envole l'espoir
Et la terreur habite en sournoise mon âme.
Pourrais-je m'évader de son chant enjôleur ?
Elle envahit mes sens et sa voix me désarme
En des échos de pluies résonant de douleur.
Puis s'étend la colère au sein de tout mon être
Son ombre dérisoire au regard oppressant
A masqué mon esprit en prison sans fenêtre
M'égarerai-je un jour de ces barreaux blessants.
Une voie s'est ouverte en des sillons de rêve
Gravant à l'horizon l'empreinte d'un chemin.
Elle combat la haine en la nuit qui s'achève
Pour élever la Paix qui scellera nos mains.
Pascal.
Le jeudi 25 mai 2017.