Bien triste ce matin gris, couleur de cendre, ou la vague à l’âme tangue entre les rêves nostalgiques et les chimères de la vie évoqués du bout des lèvres comme un râle à bout de souffle.
Par déception de l’humain, on finit par prendre gout à la solitude. C’est parfois un choix de vie.
La jalousie attise le feu de l’envie.
Le bonheur? Parfois on passe à côté. On s’en aperçoit après.
Il y a des planètes que notre esprit s’approprie faisant fi du monde qui gravité tout autour.
L’amour de la terre et de ses lumières. L’amour d’un être cher que sa présence nous éclaire.
Quel merveilleux moment quand la nuit donne les clefs du bonheur au jour qui s’éveille. C’est dans cet interstice que se glisse l’amour et la plume du poète pour écrire ses plus belles pages
La ponctuation est la respiration des émotions dites… souvent en rythme effréné au début de la phrase, une virgule entre deux larmes, entre deux cris et puis le point final qui laisse apparaître la lueur du renouveau, le sourire d’un nouveau bonheur.
Mes seules richesses sont mes mots qui m’aident à partager tout ce qui est beau. Et puis quoi de plus factice que de déclarer sa flamme qu’on on ne sait pas ce que nous réserve le destin. On a beau vouloir changer le cours des choses, le temps s’essouffle et nous abandonne.
C’est beau d’avoir des « si »…et de voyager sur toute leur portée.
Le rêve dans le rêve, comme une trêve, pour conjurer le sort et disperser aux quatre vents les cendres des feux transis avant l’heure.
Mais les mots se suffisent-ils à eux mêmes? Les mots pris dans la spirale du mirage au creux de la dune s’enlisent et dépérissent. Le rêve ne leur est d’aucun secours.
Ce soir est un soir particulier. Il ne ressemble à aucun autre soir. Nous sommes à la croisée des chemins. Qui sait où vont nous mener nos pas. Seul l’avenir nous le dira.
Pour l’instant contentons nous de nos rase-mottes au quotidien.
En effet au delà de l’amour la guérison est un atout majeure pour s’accrocher à la vie pour mieux l’apprécier.
Les fruits ont parfois un gout d’amertume. Pourtant ils se nourrissent au même terreau abreuvé aux sources du ciel.
L’amour seul ne peut pas guérir du mal qui nous ronge. La confrontation avec la réalité est tellement différente de l’idée que l’on se fait de lui dans notre imaginaire.
L’amour c’est quand même le noyau… Il n’a pas toujours l’air de prendre tant de place, il pourrait même n’être qu’un pépin… mais sans lui, rien de bon autour!
L’amour peut-il guérir de tout ? Probablement pas, mais il aide à dépasser les épreuves.
Une accumulation d’obstacles dans une relation qui par définition est déjà tellement ardue!
.La vie est faite pour être vécue à deux.
Avec des Si on mettrait Paris en bouteille comme le dit un proverbe.
Mais avec des Si on imagine l’avenir, on vole à deux vers une rive où le bonheur serait écrit sur la route qui mène vers ce rêve si souvent imaginé.
« Une femme est belle quand elle est aimée. Le regard est serti de paupières qui révèlent et puis cachent leur passion et leur joie, leurs lèvres sont rieuses ou tendres, leur peau se tend sous le besoin du toucher de l’homme aimé et aimant… Et quand l’amour est partagé… elle est belle, et il est beau, à jamais!
Le poète se réveille de son hibernation et participe à l’appel de dame nature qui se pare de son plus beau costume de fleurs pour le plaisir des yeux, pour qui sait les ouvrir et en profiter.
Charef