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     IMPRESSIONS DU NORD, IMPRESSIONS DU SUD
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Expéditeur Conversation
ELTEOR
Envoyé le :  4/9/2017 9:48
Plume de platine
Inscrit le: 19/6/2016
De:
IMPRESSIONS DU NORD, IMPRESSIONS DU SUD
IMPRESSIONS DU NORD

Les gueules noires,

Une campagne aux mornes plaines, que l'on appelle le Nord
Terrils pour cathédrales, chevalets pour beffrois
Le pays des gueules noires a l'odeur de la mort
Le peuple des ténèbres souffre de la faim et du froid.

Chaque matin, la terre avale ces malheureux
L'échine pliée, cassée par un travail de bête
Un salaire de misère pour nourrir des ventres creux
Vivre ou crever, leur vie n'a pas le goût de fête.

Des mains de forçats pour extraire l'or des enfers
Des regards hagards, du charbon pour tout horizon
Peur du grisou dans les profondeurs de la terre
Les mineurs, des hommes, les travailleurs des bas fonds.

Mer du nord,

Sur ces longues étendues de sable, la mer du Nord
Tel un cheval de bataille cabre ses vagues hurlantes
Sur des remparts de dunes, seule, une armée d'arbres morts
Résiste, quant au large, la tempête est déferlante.

Marée basse, la mer se retire loin du rivage
Le vent souffle sur la plage nue, des mouettes volent haut
Dans le ciel nuageux, la nature reste sauvage
La grisaille de l’automne se reflète dans les eaux.

Des pêcheurs vont souvent au bout de la jetée
La houle se fracasse sur les rochers, laissant voir
Que la surface de leur dos rond, chalutiers
Et bateaux de plaisance rentrent au port tous les soirs.

Un jour en mer,

Jour de tempête en mer du Nord, l’écume grasse
Vient s’écraser en flocons dans les crevasses
La houle se casse sur le dos des rochers
Et se fracasse sur des crabes amochés.

Un chapelet de moules résiste au grand vent
Accroché à un poteau, comme à du ciment
Des galets blancs et ronds, roulent, au fil des marées
La bourrasque secoue les esquifs amarrés.

Pas de répit pour les marins, il faut pêcher
Lutter contre les éléments, se dépêcher
A remplir les cales, des poissons capturés
De remonter les filets, des fonds labourés.

Les mouettes et goélands suivent les bateaux
Attendant que les hommes jettent dans les flots
Les cadavres malodorants du menu fretin
En poussant des cris de petits diablotins.

Dès le retour au port, les caisses descendues
Sur le quai, sont aussitôt proposées, vendues
Lors de la criée, les soles et les carrelets
Iront sur l’étal d’un mareyeur, sans délai.

Et comme chaque vendredi, pour le repas
Du midi, sera servi, sans grand apparat
La brandade de morue, aux croûtons aillés
Un plat aimé, apprécié, dans les foyers !

IMPRESSIONS DU SUD

Esprit Provence,

Le doux pays des hommes et des dieux
Terre de contrastes, terre de lumière
Le mistral qui chasse les nuages, sculpte les arbres
La brise qui transporte le parfum de la garrigue

Les champs de lavande aux fragrances odorantes
Les chevaux et les taureaux en liberté
Les peintres, aux tableaux pittoresques
Les marchés où l’on entend l’accent chantant

Les petits ports au bord de secrètes calanques
Les pins qui se reflètent dans la mer qui scintille
Les maisons aux murs de pierre, aux jolis cabanons
La Provence, un esprit, un art de bien vivre.

Au milieu des tempêtes,

Au milieu des tempêtes, au milieu des tumultes
Quand la mer se déchaîne et que la terre rugit
Un grand oiseau de feu étend ses ailes de brume
Sur le sommeil profond d'un pâtre endormi.

Et sur la montagne au sommet tourmenté
Quand la forêt recouvre de son vert manteau
Des espaces naturels, coule au fond de vallée
Le chant minéral d'un torrent indompté.

Puis quand le vent amène de suaves fragrances
S'élèvent des champs de lavande, les odeurs bleutées
Des rêves d'enfance, aux couleurs de Provence
Aux ocres aigre douces, aux charmes désuets.

De la pierre d'un vieux moulin délabré
On entend le bruissement millénaire
De la roue qui s'épuise nonchalante
À moudre, le grain de nos souvenirs.

Assis sur la margelle d'un vieux puits sans fond
Je contemple la lune mutine et les étoiles
Qui dans un bal astral, dansent une gigue
Endiablée, et je rêve enfin, à la beauté du jour !

Un été en Provence,

Douce Provence ! Pays de mon enfance
J’attendais impatient de venir l’été
De quitter la maison et passer les vacances
Avec mes parents pour ces mois de gaieté.

Nous n’étions pas riches, pour rien au monde
Je voulais aller ailleurs, des rires et plaisirs
C’était toute ma jeunesse, pas une seconde
A perdre, car il fallait à tout prix partir.

Je ne pouvais oublier dans mes bagages
L’élément essentiel à tout bon nageur
Le slip de bain, me baigner ! Fallait être sage
Attendant l’arrivée et éviter les heurts.

Et voilà enfin ! Cet instant tant désiré
Sortir de l’auto et courir droit vers la mer
Je criais ma joie au ciel, pour admirer
La beauté de l’endroit, je me croyais Homère.

Et hop ! Je plongeais dans la Méditerranée
Le bonheur de nager dans ces flots merveilleux
Sentir le soleil sur la peau, pouvoir flâner
Près des oliviers, j’étais vraiment heureux.

Marcher dans la garrigue, sentir les bouquets
De fleurs sauvages et que j’apportais le soir
A ma mère, je pensais au petit paquet
De lavande que j’allais donner à Edouard.

Olivier,

Je suis l'Olivier de Méditerranée
L'arbre millénaire qui sent bon la garrigue
Le thym, la lavande, à ce temps suranné
Où les cigales stridulaient près de Martigues.

Moi qui écris, je porte ce joli prénom
Et surtout quelque part, un peu de la Provence
Cette terre de soleil, aux petits cabanons
En bord de mer, doux souvenirs de mon enfance.

Je suis l'Olivier de Méditerranée
Au tronc tortueux, rempli de nœuds et de bosses
Mes branches se tortillent depuis tant d’années
A voir des enfants, je m’amuse comme un gosse !
Sybilla
Envoyé le :  4/9/2017 12:12
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Re: IMPRESSIONS DU NORD, IMPRESSIONS DU SUD


Bonjour ELTEOR,

De magnifiques images poétiques !



Belle journée !
Toutes mes amitiés
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

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