Il s'endort...Forme le sonnet Français...
Il s’endort
Il est parti, lui qui chérissait tant la vie
Oubliant le passé pour ne plus s’éveiller
Et le voile éternel cessant de l’effrayer
Car, son âme au blanc pur, le ciel l’a tôt ravie
On sentait dans ses mots un parfum de survie
Au matin d’une brume aimant éparpiller
Le murmure qu’un ange ébruite à réveiller
Mais le silence est d’or pour une cause obvie.
Aujourd’hui je me dois de le remercier
Des gracieux moments aux souvenirs d’acier
M’ayant tant inspirée à caresser la rime
Oui ! Tu vas nous manquer, toi notre ami des vers
Toi qui savais offrir en partage, sans prime.
Et je m’en souviendrai lors de mes nuits d’hivers.
Maria-Dolores
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