La fièvre de toi
J'entends tes yeux qui flattent le parfum des roses
Sans mesure, ils font chanter mon cœur de bonheurs.
Mes mains effleurent ta silhouette en virtuoses
Perdues par ta beauté sublime de blancheurs.
Je cherche ton regard à l'infini du temps,
Dans l'espoir de trouver d'indescriptibles étoiles.
Pour illuminer notre vie chaque printemps
Qui toujours renouvelle les amours sans voile.
Au ciel de mes rêves fous sans aucun partage
Survolent mes désirs de ton corps si gracieux.
Non jamais pour toi je ne saurai être un sage,
Je suis enfiévré par tes mirages audacieux.
Regarde mon âme qui se perd dans la nuit
Qui erre dans la plénitude de mes doutes,
Je m'abîme inexorablement dans l'ennui
Galvanisé par des prières non absoutes.
J'ai la fièvre de toi, ma douce et belle aimée,
Viens apaiser ses désirs perdus qui m'étreignent
Très peu sages, nous danserons sous la ramée,
Éperdus, pour que la nuit des temps, nous astreigne.
Daniel Lefebvre
13.11.2017
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