Je voudrais rendre hommage
A un chanteur de classe
Un homme sauvage
Dont l’ombre m’enlace

Une plume d’exception
Un cœur sur la place
Publique, sans prétention
Qui s’est éteint hélas

Mais son chant raisonne
Toujours dans ma tête
Son âme me fredonne
Mille et une chansonnettes

Sa voix rocailleuse
Fait vibrer mon ventre
De proses frileuses
Chaque fois que je rentre

Dans ce grand univers
Au piano des timides
Recouvert de vers
Et de sourires limpides

Dans le fond du bistrot
Il tremble de pudeur
Au bout de son stylo
J’entrevois la splendeur

Et moi qui ne suis rien
Qu’un bafouilleur de mots
Bon sang, qu’j’aim’rais bien
Lui tirer mon chapeau…

Ciao poète !
Ciao Leprest !

Pour n’pas rester en reste
Pour cet hommage preste

Ciao Leprest !
Ciao poète !

Je t’offre imparfaite
Cette prose discrète.

Loïk Perrin