Sur le quai de l’espérance nous attendons
Dans la vallée habillée d’un opaque de brouillard
Avec le vent des désirs nous creusons
Un hublot pour nos intimes regards
Sur cette gare au milieu de nulle part
Nous attendons le sifflement geignard
D’un chimérique train fuyard
Vers un horizon peinard
Notre attente est longue dans l’incertain
Nous chantons avec la langue du hasard
Dans l’air brumeux nous tendons nos mains
Avec l’espoir comme étendard
Sur le quai de la gare nous écrivons nos doléances
Restera toujours dans l’attente une chance
Dans la résistance et la patience
rivedusoleil
17/11/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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