Mes pensées voguent aux nuages du passé
Perdues au cœur des orages très entassés.
Le soleil vient parfois éclairer mes délires
De ses lumières flamboyantes qui m’inspirent.
Je ne puis passer sur les affres de la vie
Qui m’ont, bien souvent, dessaisi de mes envies.
Je renonçais alors, tristement, le cœur lourd,
Déguisant ma déception d’un gant de velours.
Ma mémoire est blessée de mornes incidents,
Qui, par période étaient beaucoup trop abondants.
Ainsi va la vie, difficile à supporter
Un combat perpétuel où l’on doit se heurter.
Les nuages glissent toujours vers l’infini,
La couleur noire s’éclaircit virant aux gris.
Au loin surgissent de beaux rayons de soleil
Qui vont nous réchauffer, véritables merveilles.
C’est alors une spontanée résurrection,
Je me souviens de toutes ces fières actions
Qui ont enjolivé ma morose existence
Et occasionner une inestimable chance.
La nostalgie parfois nous joue de mauvais tours,
Nous fait oublier la puissance du mot amour
Qui est toujours présent au fond de notre cœur
Et qui nous invite aux véritables bonheurs.
Il faut sourire, aimer la vie, aimer le ciel,
La terre malgré ces supplices démentiels.
C’est joli que de se dire chaque matin
Aujourd’hui, je conçois librement mon destin.
Daniel Lefebvre
07.12.2017
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