Toi d'une culture sans pareille
comme tu dois te sentir privée
de ne goûter à ces merveilles
parce que tu restes enfermée.
J'aimerais tant t'ouvrir la porte
qui t'offrirait la liberté
et te permettre de la sorte
de goûter au soleil d'été
Et te mener sur les chemins
Où tu verrais l'espace ouvert
Où le Mont Blanc, dans le lointain
flotterait sur les sapins verts.
Sur les grands caps, où la mer brise
Ses flots rageurs sous la tempête
Visage fouetté par la brise
Ta joie alors serait complète.
Ce n'est qu'un rêve d'amitié
je voudrais te rendre au bonheur
Et que chez toi, des jours entiers
Tu ne restes à compter les heures.
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)