(N'y voyez pas un poème avec une vérité absolue et des paroles pleines de sagesses, ce soir, c'est juste pour le plaisir d'écrire un poème.)
On éteint la lumière pour se voir
L'homme pense tout savoir,
Il lui suffit d'ouvrir les yeux pour tout ça voir,
Regarde l'objet pour le connaitre,
Sans le toucher, le ressentir, juste paraître.
Il regarde le monde, se satisfait de sa vue nette,
Lit les mots, se contente d'avoir lu net,
Sans percer leurs secrets, sans perce-voir,
Percez-verrez, mais il n'a que ses yeux pour y croire.
Pensant que ses yeux est son plus grand pouVoir,
Reflètent l'ame, comme pour l'eau, il ne se mouille pas,
Par peur de brouiller la vue de ce beau miroir,
Sage est l'image, elle doit perdurer son éclat.
Alors on achète, on consomme, on demande tout aVoir,
On oublie l'être, on se croise, bonjour, au revoir.
Parfois on se fait la bise, on ferme les yeux,
Pour se toucher, on n'a pas besoin d'eux.
Le soir, on rentre, pour retrouver
Celle, celui d'un amour sincère,
Un dernier coup d'oeil à la télé,
avant d'aller dormir,
On éteint la lumière,
Pour enfin se découvrir.
(L'amour rend aveugle)
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Écris encore, écris toujours et gave toi de plaisir à le faire comme à en apporter à celles, ceux qui te lisent. P. (B)