Sa tunique s'éteint (Rondeau)
Sa tunique s'éteint, cent rêves se réveillent
Et cent mots, de guingois, surgissent, me surveillent
Ils étaient bien cachés, mais hurlent cette nuit
Criant, ton ciel est pur, Bruno, ta lune luit
Mais j'ai peur, au matin, d'entendre son réveil
Va, poursuis ton chemin, dors sur tes deux oreilles
Sache-le que demain sur toi des amis veillent
Oublie, la faux partie, si le crabe s'enfuit
Sa tunique s'éteint
Et déjà je perçois un rayon de soleil
Antoine, si tu viens, on ouvre une bouteille
Quoi, Gevray Chambertin ou Romanée Conti ?
Après, on verra bien, le futur est gratuit
Si la faucheuse perd, des yeux jusqu'aux orteils
Sa tunique s'éteint
Keraban (© Mercredi 10 janvier 2018)
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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