Mes ivresses

Mes pensées s’envolent évitant les chimères,
Mon cœur repousse toutes les tristes misères.
Je ne puis vivre entouré de lypémanies
Je suis toujours ivre de mégalomanies.

La puissance de l’amour me suit à jamais,
De ses frissons, je suis un éternel gourmet.
Je suis l’empereur des folles et douces caresses
Que je distribue avec d’inégalées ivresses.

Je frissonne de plaisir dans mes amitiés
Incompréhensible pour les non-initiés.
Je suis éperdue de caresses et d’amour
Que j’offre à chacun profusément tous les jours.

Je ne pourrais exister dans la division,
À tous, je demande une gracieuse adhésion.
L’amitié, l’amour, de généreux sentiments
Qui se partage toujours très abondamment.

Les ires qui m’entourent ne me touchent pas
Elles s’envolent dans le monde des trépas.
Ironiquement, je les laisse sans raison
S’évertuer à se perdre dans leurs chansons.

Demain, je laisserais les trêves m’enivrer,
Je prierais les années de me délivrer
De ces calamités qui planent dans le vent,
Entraînant parfois mes bontés au firmament.

Daniel Lefebvre
31.01.2018

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