Petits et grands,
enfants et parents,
sous mon chapiteau, pas d'zanimaux,
juste les créatures sorties de mon chapeau.

Commençons par cet homme qui endure la souffrance,
mais blessé lui son cœur,
et il se meurt,
quelle malchance.

En lui tant de peines,
pour lui-même tant de haine, coule en ces veines,
mêlées au goût amer,
d'un puissant éther.

Une fée, une belle à aimer,
belle comme une étoile, belle, si belle,
comme un ange descendu du ciel,
qui ne viendra jamais, JAMAIS.

Un doux flocon de neige,
dont la danse apaise,
la douleur d'un cœur qui sans amour se désagrège,
frôlant l'ultime malaise.

Pour finir, la maîtresse des tortures,
à l'indomptable chevelure,
qui s'y frotte, s'y pique,
elle est lunatique.

Elle plie à sa volonté le feu,
joue à un jeu dangereux,
elle aime faire mal,
à ceux qui ne correspondent pas à son idéal.

Le spectacle s'achève,
sans que ne se concrétise le rêve,
car le temps est un assassin,
qui n'attend pas demain.



J'apporte quelques précisions à la vidéo car j'entends déjà les "le métal, c'est violent, c'est pas beau...."
Certes les paroles évoquent une maison hantée mais le refrain que je vous traduis n'a rien de "mal"

La vie est si merveilleuse,
La vie est si belle,
Reste un peu,
Personne ne sort d'ici vivant*

La vie est si merveilleuse,
La vie est si belle,
Sourit,
Personne ne sort d'ici vivant*

*Bon, j'ai un doute mais aller sortir d'une maison en T

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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