(Ma participation sur un autre site...)


Dans le tiède* silence* où la terre bourgeonne
Entendez-vous chanter et rire Perséphone?**
Au chemin* de la vie emplissant son panier
De grains, de fruits, de fleurs et de vent printanier...

Elle s'éveille enfin, après la longue nuit
Qui d’un halo* neigeux engourdissait son âme.
Au coeur de l’édelweiss* elle a laissé l’ennui...
Le monde extasié, sur sa lèvre se pâme!

De sa première valse, en la saison nouvelle,
Chopin* sut cadencer le pas mélodieux;
Aujourd’hui, c’est le ciel percé par ta prunelle
Qui compose pour elle un concert gracieux.

Elle glisse lascive en tes foulards de soie
Ô grand maître*, seigneur, ô soleil somptueux*!
Et ton baiser verveine* à sa gorge verdoie,
Quand tu croques* son sein d’un rayon amoureux

Dans le tiède silence où la terre bourgeonne
Entendez vous chanter et rire Perséphone?
Au chemin de la vie emplissant son panier
De grains, de fruits, de fleurs et de vent printanier.

- 2 mars 2018 -
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Les mots : *Tiède*Chemin*Halo*Silence*Verveine*Chopin
*Edelweiss*Maitre*Somptueux *Croquer


**Divinité infernale, Perséphone est aussi à l'origine une déesse du blé, comme sa mère.
Chez les Grecs, la fertilité du sol est étroitement liée à la mort, et les grains de semence
sont conservés dans l'obscurité pendant les mois d'été, avant les semailles de l'automne.
Ce retour de la vie après l'ensevelissement est symbolisé par le mythe de Perséphone...