Beau ce long faubourg du désert
Une voix chante une ritournelle
Mélodie caressante les pierres
Aux corolles de roses éternelles
Fleuve de l’espérance aux milles vertus
Dans l’esprit tu t’engouffres
Irriguant les terres arides nues
Avec les pensées flétries qui souffrent
Dans le couloir des battements d’ailes
Battent les airs rouges du soir
Les regards picorent les grains du ciel
Dans le jardin de l’espoir
Dans la vallée aux sables mouvants
Se dessine une oasis sainte
A la source des yeux larmoyants
On se réconcilie avec la défaite
Dans un coin en retraite
Une voix raisonne
Un cri de poète !
rivedusoleil
13/3/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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