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Il m'est impossible de remercier, après une décennie,
tous les sourires qui ont croisé mes nuits oasiennes...
Certains se sont envolés, comme mon cher Monsieur Honoré,
d'autres se font rares, Albatros (ma Marie), The End
(mais nous ne nous quitterons jamais, n'est-ce-pas?),
il y a les fantômes (Kendor, Galia...), les éternels
("Maman" Adeline, ma belle Orangelle),
les coquins (Chris-Ray), les fidèles (José),
les disparus (mais je les vois sur Facebook, Delechat),
et puis, toujours, à jamais, mes chers Amediaz (mon Roi Farid) et "mon" Mos...

Ici, le récit plus détaillé de ma naissance -et quelques réflexions sur la poésie, en hommage vibrant à notre Oasis:

http://sabineaussenac.blog.lemonde.fr/2018/05/02/re-naissances-s/

Sabine Aussenac.


C'était une hirondelle qui volait dans la nuit,
Son onyx bien terni s'effritait aux orages,
Amertume et combats, une vie en naufrage:
Tout un été perdu, une espérance enfuie.

Et soudain un grand port, la chaleur, la lumière:
Une main qui épaule, un sourire qui vient;
Tous ces mots qui se croisent, la beauté et le Bien,
L'impression à nouveau d'habiter sur la terre.

C'était en 2008, en avril, un beau soir,
Oasis mon miracle: j'ai recouvré mes mots
Et depuis la cascade est devenue ruisseau,

Lac immense, mer turquoise, océan, encensoir.
Pour vous tous en partage un immense merci
En hommage à vos vies devenues poésie.

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Mes sites web:

http://linktr.ee/sabine_aussenac

Lou, aux nuits rossignol...