Je me perds
Je suis perdu dans les méandres de mon âme,
Le temps se défile accentuant ma détresse.
Brutalement, la vie m’écarte de ma flamme,
Je suis condamné à toutes les maladresses.
Mes pas me conduisent vers un monde inconnu
Un monde perdu, dont nul ne revient jamais.
Je suis emporté, par des idées saugrenues
Qui tourmentent mon cœur attristé désormais.
J’aimerais tellement escamoter mes maux,
Les effacer d’un brutal revers de mémoire,
Mais je reste là, statique comme un marmot
Qui, benêt, est paralysé par ses déboires.
Que serait ma vie sans cette obtuse conscience,
Qui voile mes envies d’un éternel amour.
Mon sang bouillonne de cette triste allégeance
Et me fait galvauder toutes sortes d’humour.
Allons, il faut s’amuser des heures qui passent,
Regarder le soleil dans un ciel sans nuage.
Il faut ouvrir son cœur avant qu’il ne se lasse,
Même si cette frénésie n’est pas très sage.
Daniel Lefebvre
26.07.2018
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