Magritte - Les compagnons de la peur
Aux armes ! rébellion !
Douleur souffrance encore vous voilÃ
Je vous sens trop souvent là près de moi
Je ne céderai pas vous ne m’abattrez pas
Tant qu’un rien de ma force restera
Venez et dans les yeux regarde-moi
Venez vieillesse et mort et ce sans hésiter
Venez donc je ne veux pas céder
Je vous prends à la gorge laissez-moi respirer
Je perçois vos visages sous vos masques barbares
Un peu plus près vous venez chaque soir
Sans roulement de tambour ni autre tintamarre
Sans alertes ni phares sans sirènes ni gyrophares
Mettant d’avance en berne vos drapeaux
Venez là venez donc montrez vos oripeaux
Présentez-moi la carte et puis le territoire
Joli compte rendu de ma vie blanche et noire
Car ce n’est pas la fin des violons des guitares
Des jolies mélodies aux fontaines des squares
Me voici dans un train portant mille regards
Nous sommes tous partis sur les rails du hasard
Aux aiguillages fous embranchements bizarres
Chacun son aller simple au guichet de la gare
Chacun le sien pile ou face oui chacun son destin
Moi je ne veux pas céder aux douleurs aux chagrins
Je croule je trébuche la honte est-ce la fin
Il me faut tenir ferme résister pas à pas
Il n’y a d’autre choix non car je n'en veux point
Et l’amour et l’amour … l’amitié dans tout ça …
© Hélène De Man
8.7.2017
----------------