À l’apesanteur du papier
Le poème s’étire à nouveau
Le même il ne peut être
Alors le visage se durci
Les membres se réifient durement
La main est tremblante
Mais nous nous sommes engoncés sans s’apercevoir
Dans le fauteuil des bienheureux
Qui ne prenne pas le risque du poème
Le rire aux lèvres
Le rédacteur décline des chiffres annuels
Et là on ne s’étonne pas que l’on glisse du fauteuil
Trop confortable pour être contre dit
L’écrivain préfère les rencontres dans les salons
Seule la main travaille
Le reste suit comme des objets fidèles
La bataille est perdue
Le poème est non justification
Il est à lui-même par sa seule présence
Une autonomie qui se détache de l’écrivant
Pour s’accrocher dans la paume d’un même poème //

Bonsoir Richards,

Superbe poésie !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

chaque mot qui les composent a sa personnalité
mais ils ne peuvent s'échapper car ils sont encadrés
dans un système

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Geneviève