Une journée d’été s’achève,
Je l’ai, hélas, trouvé trop brève.
Pas le temps de suivre mes rĂŞves.
Je sais, je suis très fatigué,
Il faut néanmoins rester gai.
Je ne suis ce petit navire
Qui n’avait jamais navigué ;
Il me faut oublier le pire,
J’ai encor des mots à écrire,
Des amis qui aiment les lire,
Je sais que vivre fait souffrir,
Mais j’ai plus de dix-mille envies,
Rien au monde ne vaut la vie.
Chaque matin je la bénis,
En oubliant la maladie,
Comme tous je suis en sursis,
Et rongé par tous mes soucis,
Quel homme n’en a pas connus !
Je veux retrouver l’allégresse,
Et oublier ce qui me blesse.
Faire un adieu Ă ma faiblesse.
Me retrouver plein d’énergie,
Effacer ma mélancolie.
Dumnac