Les chapelets de pluie
Une grappe de rosée
Un rire dans mon cœur
Entre deux genets si frĂŞles
Une grappe de cheveux que la lune ravive
Des pétales de rose sur le mur du mûrier
Le vent s’étiole en larme, en pluie, en terre de mer…
En étirant ces bras aux nuages des arbres…t
L’horizon, le ciel l’océan qui a peur et qui gronde…
Et tes cheveux aux vents s’inondent de ton rire !!
Le varech s’enroule en bosse sur le dos des moutons
Nos deux mains cristallisent, l’étoile, la lune le reste.
Le monde disparaît dans le noir et l’abstrait..
Nos corps s’effritent aux tanins des miroirs…
La route n’est plus que rouge, jaune, noir ou gluante…
Les galets jouent à l’orgue aux tambours du ciel …
Et les récifs rougissent aux moutons des enfers
Quand le ventre du monde se déchire en éclair…
Les phares s’époumonent aux confins du possible…
Nos corps trempes sont chaud de matrice et de terre
Seul le clocher rythme encore le temps et l’espace…
Une écume de vague, les récifs flambent tonnerre…
L’alpha et l’oméga un baisers dans le monstre…
Le tannin de ce ciel qui s’écrase en miroir..
Le ciel qui vomit sa colère et sa vie…
Ces arbres qui rugissent aux quatre coins des vents !
L’écume sous la pluie s »amuse sous les phares…
Mes bras dans tes bras enlacent le tonnerre
La goutte sur le fil s’enroule un téléphone
Recueillant pour le ciel le cris ultime de l’ange !
Puis s’élançant d’un souffle, s’approprie l’artifice…
Piégeant notre baisser par delà son étiole
Confinant la coulées de nos larmes en un rire.
La terre vomis son râle et nous nous regardons !!
Le ciel qui s’effondre la terre qui s’enfume
La toile d’araignée et sa grappe de perle
Entre les deux genets
Tout près des cent galets
De lamer, de la pluie
Ou je t’ai tant aimes
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Angélus
C est ce coq qui picore aux quatre coins des limbes
Et l angélus halète d un sablier clocher
La corneille domine du haut de sa gargouille
Le châtaignier vibre au tocsin d un partir
L encens mari la flamme aux vitraux des lumi....