La photo


Un ciel de rêve inonde mes yeux,
Je me perds dans cette immensité
Escorté d’un amour facétieux
Inspiré de plus d’intensité.

Mes mains suivent les lignes d’un corps
Aux courbes célestes et généreuses,
Des parfums musqués dans ce décor
Provoquent des fièvres douloureuses.

Je suis emporté par le désir,
De me submerger en ces chimères.
Impossible de me ressaisir
J’ai franchi toutes les frontières.

Qu’importe les larmes de mon cœur
Je veux me noyer dans l’euphorie,
M’abreuver de ces douces liqueurs
Et répondre à ces agaceries.

Oh femme ! Princesse de mes rêves,
Saisis ma vie, elle t’appartient.
Mes chairs frissonnent pour toi sans trêve,
Je vais m’éteindre sans ton soutien.

Une photo glacée, d’un autre temps
Retrouvée dans les pages d’un livre.
À la gloire des beautés d’antan
Qui, troublante, m’emporte et m’enivre.



Daniel Lefebvre
09.10.2018



(Photo, de famille de 1910, à cette époque les critères de beauté chez les femmes, étaient d'être bien rondes)

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