Colère des vents . . .
Colère des vents . . .
Un éclair éclate dans les nuages tristes
Où se reflète l'arbre aux bras ensommeillés
Projette dans l'aurore en ses sens éveillés
Un rêve de printemps quand l'orage persiste.
Tout son être est blessé, la douleur l'envahit
Quand une plaie béante a déchiré l'écorce
Que son sang coagule aux veines de son torse
Où vit la cicatrice en son souffle ébahi.
Dans mon âme ont neigé des flocons en vertige
Mais aux pluies glaciales leurs flots m'ont enivré,
Rafales brûlantes tel un soleil givré
Qui percent mon corps ivre en son dernier vestige.
Dans un profond sommeil je suis parti au ciel
Et je n'entendrai plus le chant de l'hirondelle
Quand se glace mon coeur qui a perdu ses ailes
Je me suis égaré dans l'hiver démentiel.
Pascal