Bonjour et merci poétesses et poètes
Cyrael
Capricorne
felinelove
Isabelle 24
MICKAELLE
Denise12
Sybilla
Shovnigorath
Mes amitiés sincères
L’âme de grand-père
Cette terre, ces cinq hectares d'or
Cette histoire de vie et de mort
N'est pas à louer, n'est pas à vendre
Aucune offense ne vaut ce tort
Elle est ce grand honneur à défendre
Grand-père a creusé ce puits abondant
Et l'eau reste une denrée précieuse
Comment mériter un jour le pardon
Devant des bras qui portent et creusent?
Un je-ne-pardonne-pas, c'est évident!
Vendre le palmier avec la terre!
C'est ce qu'aucun paysan n'admet
Preuve qu'on n'a connu, qu'on n'a aimé
Et qu'on n'a de ces bonnes âmes été fier
Vendre est renier, vendre est décimer
Papa fait toujours ses prières ici
Là, maman prépare son thé à la menthe
Le jardin de grand-père garde ses plantes
Routes, pistes, chemins et raccourcis
Et de très bonnes odeurs quand il vente
Échanger ce paradis, c'est impossible!
Ne le disent le Coran, la Torah et la bible
Sa terre enlace doucement, sa terre enterre
Quand abandonnent enfants et frères
Nous l'ont dit sages et penseurs crédibles.
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Des dunes d'un ciel ensoleillé
https://www.youtube.com/watch?v=F_y16U_je_8Ceux qui n'ont vu resplendir
Le soleil de janvier
Sur les dunes lavées de rosée
Et s'allumer et grandir
Monter sans dévier
Cadence lente et aisée
Ont raté un plaisir
Et le soleil ouvre ses mains
Au jeune jour
Avec tendresse, avec amour
Se détend le matin
Comme un nouveau marié
La vieille nuit s'éteint
Pomme avariée
L'azur jaune, blanc et bleu
Est les yeux de maman
Il recèle sa fraîcheur
Et récupère son feu
Un merveilleux moment
Entre froid et chaleur
Montent vœux et aveux
Ceux qui n'ont vu le ciel
Porter l'habit du jour
Des cimes des dunes
N'ont goûté à ce miel
Pur nectar de l'amour
Ici le soleil, là la lune
Et un blond hèle sa brune
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Cette quête du bonheur!
Ils sont partis, volontiers et nombreux
Quêter le bonheur
Dans des terres lointaines
Ils ne sont tous revenus heureux
Ayant perdus ou l'esprit ou le cœur
Quête difficile et vaine!
Ceux qui l'ont trouvé
Il leur semble simplement
Leurrés par un mirage sans lendemain
C'est connu, c'est prouvé
Est capable de tout le démon
Avec ses tours astucieux et maints
L'Eldorado a drainé une foule
On rêve de rivières d'or qui coulent
De châteaux en Espagne
Et d'une paix pour l'âme et l'esprit
Mais c'est loin, c'est le bagne
A souri en passant Marie!
Le bonheur est aussi simple que nous
Il n'est dépaysement
Un geste sympathique, un sourire doux
Ce n'est l'isolement
Secourir et aimer les hommes
Partager avec ses frères une pomme!
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Bonsoir Med,
Merci pour le clin d'oeil !
Pour la musique, voici ce que tu dois faire :
Tu dois ouvrir deux pages, l'une pour ta poésie et l'autre pour youtube
Tu vas sur Youtube et cliques sur "partager" au-dessous de la musique.
Puis tu cliques sur "intégrer" et le lien apparaît.
Ensuite tu fais un copier sur le lien "frame" et tu vas sur la page de ta poésie.
Il y a plusieurs lignes au-dessous du titre que tu indiques. Tu vas sur la troisième ligne, et en partant de la gauche, tu cliques sur la troisième icône et tu colles ton lien dessus. Le message "entrer URL" apparaît tu colles ton lien dessus donc, et tu cliques sur ok DEUX fois.
Et voilà, tu auras la musique qui apparaîtra quand tu auras posté ta poésie.
J'espère avoir été claire.
Fais un essai dans la rubrique musique sur Oasis avant de le mettre sur ta poésie.
Belle soirée !
Gros bisous
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Carthage est toujours jeune
Les voilà éparpillés comme des tombeaux
Les vestiges de ces époques révolues
Carthage est là, ne l'a reniée le beau
Et reste fier même ce qui est dévolu!
Comme grand-mère elle conte son passé
Des vertigineuses hauteurs d'une falaise
Les cent prouesses de ceux qui ont trépassé
La culture de ses vignes et de ses fraises
Les beaux aqueducs ont toujours gardé la forme
L'oreille fine entend encore ruisseler
Un breuvage qui perse les roches énormes
Là des oliveraies et là des champs de blé
De son doux alcôve Carthage hèle la mer
Comme rêve l'amant d'une longue étreinte
Viennent les vagues chasser leur goût amer
Carthage offre le jasmin et la jacinthe
La capitale regarde la capitale
Et Tunis sourit tout doucement à Carthage
Gardent toujours leur charme envoûtant les étoiles
Toutes les deux sont sœurs et ont le même âge
De là-bas Hannibal sourit aux tunisiens
Ses éléphants rêvent de montagnes, de plages
Et de très bonnes vacances chez les romains
Ne sont loin les Carthaginois, vive Carthage!
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Sur les belles pages s'écrivent les beaux poèmes
Voici resplendir l'étoile de mes songes
Vêtue de la seule robe de mon désir
Il l'essuie doucement, il l'éponge
C'est la seule oeuvre du beau à choisir
Quand avance sa lumière, tout se découvre
Une face où le printemps s'éternise
Se dévoilent les champs, les mines s'ouvrent
Lui apporte son doux parfum la brise
Elle est là, proche de la main et du corps
L’œil voit pleins de fruits s'étaler
La langue craint le grand échec de l'abord
Le désir se voit enflammer, enfler
Le comble, c'est quand s'ouvre sa fleur
On sent la belle invitation au voyage
C'est grande douceur, c'est grande chaleur
Et passent les baisers sur la belle page
Le désir, mon désir plane sur ce tout
Frissons, pincements, reniflements, émois
Et quand se croisent bien les deux bouts
Je ne sais plus si je suis un autre ou moi
Finissent les caresses de l’œil, c'est le vers
Qui sème plein de rimes sur son étoile
On dirait un berger cueillant des primevères
Pour chanter un printemps qui se dévoile
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Danse de plume
Le papier blanc
Attend
Les caresses
De quelques doigts
Adroits
Avec finesse
Naît l'émoi
Mille fois
Et ne cesse
Place au plaisir
Grand délire
Douce tendresse
Crie le papier
Oublié
Le crayon se place
Et ça bouge
Noir et rouge
Avec classe
Deux amis
Mis, bien remis
Face à face
Et on refait
Ce qu'on a fait
Plus de stress
Naît le poème
Qu'on aime
Rien ne blesse
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C'est chez les autres
Un tsunami, des dégâts et des morts
Une pénurie des denrées
On ne voit le soleil passer
Tristesse des âmes, blessures des corps
C'est loin chez les autres,
Mais on n'est pas un apôtre
Pour se soucier des gens d'autres bords
Une insurrection, c'est la confusion
Cherchent leurs enfants les mamans
On sème la pagaille
On loupe les petites failles
C'est presque loin chez les autres
Mais on n'est pas un apôtre
Pour envoyer aux autres un petit renfort
Une guerre, on tue et on se fait tuer
Les avions ne laissent ni se reposer, ni vivre
Sont brûlés cahiers et livres
Vers le pain et l'eau, c'est la ruée
C'est toujours loin chez les autres
Mais on n'est pas un apôtre
Pour agir en grand citoyen dévoué
Une intempérie, on crie, on appelle
On attend l'aide de toute la terre
L'indifférence, le silence sont là, c'est déplaire
On se jure chercher aux autres querelles
Quand c'est chez soi
C'est du noir qu'on broie
Parce que les autres ont failli à leur idéal
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Vieux rêve d'homme
C'est un petit rêve très vieux
Dans les vastes jardins du bon dieu
On cherche éternellement des anges
Parmi tous les humains abordés
Cela nous hante et nous démange
Les rivières du vice ont débordé
On veut d'une bonne âme qui ne ment
Qui laisse s'en aller le démon
Et dans la quiétude elle partage
Ce qui est purement humain
Ce qui console, rassure, engage
Ce qui reste valable même demain
On l'espère un simple grand modèle
Elle a un cœur et elle a des ailes
Sa langue est si douce et si commune
Ses mains ont des doigts de femme
Blonde, rousse, noire ou brune
Elle apprend comment on aime
Dans ces vastes jardins pour hommes
Loin de Samson, de Dalila, de la pomme
On veut d'une âme ravissante
Qui réinvente la confiance
Elle rassure, éblouit et enchante
On ne craint de mésententes, d'offenses
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Le feu du foyer
Dehors, c'est le grand froid
Sont gelés corps et esprits
Les lèvres glacées ne sourient
La neige s'offre des proies
Voici notre feu du foyer
Qui caresses toutes les envies
On reprend goût à la vie
Et rien ne peut ennuyer
Crépite le feu dans l'âtre
Les braises sont bien dorées
Et les murs sont décorés
S'en va loin la peur noirâtre
C'est la musique des bois
Et la bonne odeur des forêts
Quand le feu a tout dévoré
S'élèvent l'air des hautbois
On respire, on se frotte
Et monte lentement la chaleur
De l'esprit et du cœur
Les membres ne grelottent
Le moindre mot réanime
Et les sourires réchauffent
Comme les amples étoffes
Se découvrent les belles cimes
Afflue le sang dans tout le corps
Et s'éveille à la vie le désir
Pour ne pas moisir
On est très bien couvert, on dort
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D'une écolière à une bonne
Voiture blanche avec ses quatre ailes
De cœurs noirs comme le charbon
Cherche une très petite demoiselle
Elle lui offre un job, pas de bonbons
Voiture blanche s'est enfin arrêtée
Elle a repéré un oiseau pour la cage
Parents bien payés, parents invités
On a prévu à leur enfant un sevrage
Petite enfant rentrant chez elle
A vu voiture blanche passer
Elle s'est sentie sans pieds ni ailes
Cœur et cartable vides, crayons cassés
Petite enfant respecte ses parents
Elle accepte avec la tête, pas le cœur
Mais l'ont trahie ses yeux marrons
Petite innocence goûte aux douleurs
Adieu Ali Baba, adieu la petite Sirène
Adieu camarades et maître Elyes*
Plus de chiots à élever avec la chienne
Plus ce rêve d'être grande maîtresse
Voiture blanche a enlevé petite enfant
On pense lui changer de nom et d'habit
Djellaba et foulard sont des chiffons
Pour Sawssen* devenue mal gré Rubis*
*Elyes: nom propre de garçon en arabe, plante odorante
* Sawssen: nom propre de fille en arabe, fleur de lys
* Rubis: ou Rouby, nom propre moderne