Re: J'ai envie d'un petit poème...
Merci beaucoup
Joelle59
EvilFrank
felinelove
Sybilla
tolpac
Votre visite m'a fait un grand plaisir
Amitiés sincères
Med
Des jours et de ton jour...!
Il y a des jours qui passent si sereins
Ils sont beaux depuis leur naissance
La joie caresse, elle s'en va et revient
Ne la vainquent ni peines ni offenses
Et le crépuscule se mire dans le matin
Si la nuit ose blesser, le rêve panse
Et la vie est une braise quelques jours
Le matin est un violent vent du nord
Le soir est une gifle assignée à l'amour
On ne sourit, on ne s'assoupit, on ne dort
Aucune main pour la caresse et le secours
Des houles fortes volent de tous les bords
Viennent parfois des jours ni roses ni gris
Oui, le ciel est bleu, oui, le soleil brille
Mais la lumière n'entre et l'azur ne sourit
Rien ne charme même peu l’œil qui cille
On est froid entre belle épouse et beau mari
La beauté est là mais de couleurs ne s'habille
Il y a un jour, le beau jour de ton anniversaire
Je me sens un oiseau qui danse sans arrêt
Tu es mon très cher ami, je n'ai d'adversaires
Me sont ouvertes les portes de tous les prés
Je rêve Elysées, je rêve cimes et Belvédères
Le monde m'est un champ de toutes les denrées
De la gente ailée
On vole même si l'on a des pieds
Le vol est chic, le vol est merveilleux
On saute haut même pieds liés
On est plus proche du ciel de dieu
Voici frétiller le prince papillon
L’œil comprend ce qu'est l'extase
Et l'aile bat une fois et un million
L'arbre est le but, la rose est la base
L'oiseau est l'artiste féru de danse
Il patine sans soucis sur l'air
A des fusils noirs jamais il ne pense
Délices de ma campagne
Tôt le matin, avec les oiseaux, on se réveille
Le ciel est une douce toile sans pareille
Et vivent les doigts adroits de dame nature
Des nuances sans confusions, ni ratures!
Quand l'azur généreux met son habit bleu
Nous berce la douce lumière du bon dieu
On suit dans leur course les beaux papillons
A des vallons nous renvoient d'autres vallons
Dame canicule a son charme sur l'esprit
Quand le soleil est tyran, l'ombre nous sourit
Une douce brise souffle sur l'âme et les feuilles
Et sont enterrés loin du cœur tous les deuils
Quand les houris mettent le cap sur la source
On attelle les chevaux du désir juvénile
Plus le plaisir insiste, plus on suit sa course
On voudrait aller loin, plus loin que le Nil
Qu'ils sont beaux les champs à moissonner!
C'est la richesse pour vaincre la faim d'une année
On sent l'odeur du pain qui vient des champs
De tous les coins nous parviennent rires et chants
Et vient la nuit, se réveillent les grands parents
On s'appelle et près du feu on se met en rond
Mille récits sont contés avec art et avec douceur
Et pleurent parfois nos yeux, sourient nos cœurs
L'absente de mon bouquet
J'ai un beau vase pour une fleur
Qui végète loin, très loin
Le soir me vient toujours son odeur
Et des mots gravés avec soin
Elle est une belle lune
Elle m'appelle le soleil
Je la vois charmer les dunes
Et j'imagine son teint vermeil
Son bonsoir est symphonie
Je lui envoie mille et un bonjours
Tout en elle est harmonie
C'est à moins un de l'amour
Elle est la chaleur de la neige
Je lui écris le froid du désert
Elle descend d'un beau chêne-liège
Et je suis un olivier berbère
Mon jour s'éclaire de ses mots
Je lui laisse des vers pour son soir
Une châtelaine et un chemineau
Et de la poésie qui n'est dérisoire
Le vase est plein malgré l'absence
Pourvu que me reste l'odeur!
Un bouquet d'une fleur, quelle chance!
Du beau exquis vêtu de pudeur
Lanternes des années bonheurs
Courses folles, courses des lanternes
Accrochées aux doigts des enfants
Une lueur cache les couleurs ternes
Courent les ombres, courent des vents
Et le plaisir allume des cœurs vierges
Se peuplent les ponts et les berges
La nuit ensoleillée libère ses papillons
Un parfum de chair pure embaume l'air
Le monde se réduit à un petit village
La joie est une barque qui prend le large
S'ouvrent des routes claires aux piétons
Meurent d'envie les caves et les maisons
Montent au ciel les lumières et les rires
Les étoiles hèlent les lèvres vermeilles
Toute la nuit, le village ne dort ou ne baille
On sème des cierges, on récolte le plaisir
Il suffit d'un petit rien pour voir les anges
C'est beau et pur, les enfants ne dérangent
Son prénom inspire la muse
Son prénom envoûte la muse
Elle en fait un poème
Un choix quand elle aime
Et elle ne se sent recluse
Si, ses lettres scintillent
C'est lumière et chaleur
C'est la paix pour le cœur
L'adorent garçons et filles
Charme des pays froids
Son prénom rime avec le soleil
C'est du jus des abeilles
Son prénom, pourquoi l'effroi?
Une pucelle joue aux billes
La neige lui promet un printemps
Du charme, du beau temps
Et de fleurs elle s'habille
On l'articule sans peine
L'ont admiré même les rois
Français, celtes et hongrois
C'est le prénom des belles reines!
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Cet instant fugace!
Comme un rouge-gorge frémissant
Qui pique son jus à la fleur
Dans les veines bouille le sang
Le corps s'agite, tremble, s'irrite
Vole comme un papillon le cœur
Un va et vient qui se fait vite
La toupie pivote, tout s'accélère
Le fer pique et creuse
Des gestes qui ne peuvent que plaire
C'est bon plus ça s'enfonce
L'âme attristée s'avère heureuse
Le corps crie, le corps danse
Le sucre n'est pas et c'est sucré
La fleur livre son nectar
Le plaisir est fort, est courte la durée
Juste des fractions de secondes
Rien ne sépare arrivée de départ
Et l'on découvre le centre du monde
Tenait-on alors à la vie?
Est-ce le grand départ de l'âme?
On a froid quand s'enterre l'envie
Le monde est le trou d'une aiguille
L'esprit se détend, le corps ne se blâme
C'est la joie des garçon et le bonheur des filles
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Et les choix sont faits
Tu passes chaque fois
Ne t'arrête ma demeure
Qu'ai-je fait à ton cœur?
Tu as fait ton CHOIX.
Au moins un bonjour
Qui plait et détend
Qui défie le temps
Et embellit les jours
Au moins un bonsoir
Qui plait et caresse
Qui panse et ne blesse
Pour le cœur reposoir
T'ai-je nui pour punir
Ma toute petite âme
Qui t'a dit: "je t'aime"
Et tout ce qui peut unir?
Suis-je un passe temps
Qui remplit un vide
Qui cache des rides
Pour ton cœur qui attend?
Pour ma peine et ta joie
Je te dis mon adieu
Ca vaut bien, ça vaut mieux
J'ai fait mon CHOIX.
https://www.youtube.com/watch?v=ZkXvOaV-2x0..............................
Rossignol en larmes-Pantoum libre-
Quand pleure rossignol un amour
Perdu aussitôt né
Se fige le soleil tout le jour
A menti la nouvelle année
Perdu aussitôt né
Amour n'est qu'un souvenir
A menti la nouvelle année
Défunt ne peut revenir
Amour n'est qu'un souvenir
Ne restent que rêves
Défunt ne peut revenir
La nuit couve Ève
Ne restent que rêves
Rossignol pleure, rossignol soupire
La nuit couve Ève
Est certitude le pire
Rossignol pleure, rossignol soupire
Chansons toutes tristes
Est certitude le pire
Le cœur se plaint, il ne résiste
Chansons toutes tristes
Rossignol perd sommeil et oubli
Le cœur se plaint, il ne résiste
N'a de charme forêt, reste le lit
Rossignol perd sommeil et oubli
Nul discours ne réconforte
N'est d'aucun secours poésie
Se ferment toutes les portes
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Au gré de ma muse et de votre état d'âme
Quand se fige le soleil .............................. Quand resplendit le soleil
Pleure le jour ........................................... Chante le jour
Son premier amour .................................. Son premier amour
Quand migrent les tourterelles ................ Quand reviennent les tourterelles
Pleurent les cyprès .................................. Accueillent les cyprès
Le froufrou des ailes ................................ Le froufrou des ailes
Quand ne passe la rosée .......................... Quand passe la rosée
S'attristent les fleurs ............................... S'ouvrent les fleurs
Le parfum meurt...................................... Le parfum ne meurt
Quand s'égarent les abeilles .................... Quand sont là les abeilles
Perd l'oranger .......................................... Apprécie l'oranger
Le charme des baisers ............................. Le charme des baisers
Quand part le printemps .......................... Quand s'installe le printemps
Redeviennent chenilles ............................ Saluent les chenilles
Tous les papillons .................................... Tous les papillons
Quand se marient les filles ....................... Quand se refusent les filles
Soupirent les damoiseaux ........................ Sourient les damoiseaux
Ne drague le mot ..................................... Attendrit le mot
Quand s'en vont les enfants .................... Quand rentrent les enfants
Se vident les villages .............................. Se remplissent les villages
De leurs petits mages ............................. De leurs petits mages
Quand s'éclipse la rime ........................... Quand s'impose la rime
Palissent les images ............................... Fleurissent les images
La strophe déprime ................................ La strophe prime
Et quand avorte le poème ....................... Et quand s'écrit le poème
Le vers n'a d'écho ................................... Le vers a un écho
Tristesse des femmes ............................. Bonheur des femmes
..................................................
Charme de bohémienne
J'ai vu marcher la bohémienne
Les stars ne savent marcher
Et les sportives
On dirait un léger foulard lâché
Que les vents soutiennent
Rien ne dérive!
Démarche bien mesurée
Le compte est exact
Il ne varie
Des pas droits et assurés
Ils ont avec l'harmonie un pacte
La bohémienne se pavane et sourit
Des jambes qui ne tremblent
Elles sont splendides
Elles sont harmonieuses
Est toujours parfait l'ensemble
Deux jumelles saines et valides
La robe doit être très heureuse
Des pieds qui effleurent la terre
Comme les caresses
D'une douce main sensible
Pieds de Cendrillon pour plaire
Et les plaisirs éteints renaissent
S'en détourner, impossible!
Un corps très bien sculpté
Le vent s'avère impuissant
Vive la cadence!
C'est tout un, marcher, s'arrêter
Ne varient la magie et la façon
Elle parfait la beauté, l'errance!
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Tiroir d'âmes parfumées
Le tiroir glisse et glisse le temps
S'éveille de son sommeil la mémoire
Livre un parfum la case de départ
L'esprit voyage et le cœur attend
Voici voler l'essaim de souvenirs
Voici les chers disparus revenir
Avec son sourire de mère poule
Maman me serre fort entre ses bras
Je vole haut et mon cœur se défoule
Mes yeux lui jurent n'être un fils ingrat
Voici voler l'essaim de souvenirs
Voici les chers disparus revenir
Dans son merveilleux Burnous* de laine
Papa me couvre bien contre le froid
Je saute villes, je survole plaines
Dans son cœur d'homme, je suis sacré roi
Voici voler l'essaim de souvenirs
Voici les chers disparus revenir
Quand le beau Sidi* selle son cheval
J'ai droit à une longue chevauchée
Loin, très loin, en amont et en aval
Pour me libérer, il faut m'arracher
Voici voler l'essaim de souvenirs
Voici les chers disparus revenir
J'ai beaucoup aimé la belle maîtresse
De mon français de petit écolier
Suis-je déprimé, elle me déstresse?
Je réponds juste, elle dit "il y est!"
Voici partir l'essaim de souvenirs
Et je ne vois personne revenir!
Burnous* : habit qui couvre comme le pardessus
Sidi* : Frère aîné
......................................
Le soleil et toi - Le soleil est toi
Le soleil et toi
C'est une bonne journée
C'est la beauté et la joie
Pour toute l'année
N'est exclu nul mois
Le soleil seul ne suffit
Il faut ta présence
Sans le moindre défi
C'est deux chances
Entre la mère et sa fille
Toi sans le soleil
C'est toujours la chaleur
Avec les beaux reflets
Qui enchantent le cœur
Devant du café au lait.
La nuit et tu es lÃ
Un très grand soleil luit
Un charme que voilÃ
En témoigne le lit
Je rêve et j'entrevois
Une douce blondeur
Qui éclaire l'âme et le corps
Et le soleil jalouse sa sœur
Elle cesse, on dit encore
Pour calmer toute douleur
..................
J'ai volé avec l'oiselle
Une oiselle vient juste de passer
Elle a jeté un léger regard
Sur moi, pas quelque part
Et le froid a cessé
Ce n'est plus par hasard
C'est le beau printemps qui revient
Ses fleurs sont des sourires
Des mots à lire
Et des vers qui font du bien
C'est le plus grand plaisir
De douces mains comme des ailes
M'ont été tendues
La jeunesse me fut rendue
J'ai volé sur une étoile
Je ne compte plus les jours perdus
Le soleil a offert ses rayons
Au cœur gelé par l'hiver
Le noir est devenu rose et vert
Sont enduits de joie tous les crayons
Le bonheur a des aspects divers
Et l'oiselle a chanté
Un air de douceur comme une ode
Ancien et toujours à la mode
Esprit et cœur sont enchantés
Les démons de l'ennui ne rodent
La tolérance est aussi soutien
Il pleut chez les bons amis
Ici, c'est beau soleil
Comment jouir de la vie
Quand est noirci le lait?
Les vouer à l'oubli
Me tracasse, me déplaît
Je soutiens et compatis
Ils m'ont déjà soutenu
Je n'accepte d'être petit
De mettre mon égo à nu
Et d'aiguiser mon appétit
Leur peine sue, reconnue?
Je laisse passer la vie
Et je leur tends la main
J'attends qu'ils soient rétablis
Pour fêter ensemble demain
Nous serons tous fort ravis
Berbères, grecs et romains
Un jour il va venter chez moi
On ne m'ignore ni me renie
Je trouverai un feu et un toit
Chez mes amis, les roumis
Et je dors, je mange, je bois
Ma honte si je ne compatis!
J'ai entendu de loin des pleurs
C'est peine et c'est dépit
Chez des âmes, chez des cœurs
Au nord, loin, chez une amie
Vivre ma joie, ignorer ses douleurs
N'est mon principe, ni mon avis!