Bonsoir
Denise12
ZAGHBENIFE
franie
Votre visite m'a fait un grand plaisir
Mes amitiés sincères
Med
Poètes et poétesses de l'île "Oasis"*
Ils sont de si grandes têtes petites
Loin de Tunis, de Paris et de Madrid
Ils s'isolent tous et ils cohabitent
Leur appartient cette île "Oasis"
Où leurs esprits et cœurs se vident
Au service du large champs "Poésis"*
Des dames qui cueillent les étoiles
Pour en faire des chapelets de vers
Elles sont extra et deux fois plus belles
Aux étoiles semblables et égales
Leur ciel est en blanc, en bleu et en vert
Elles nagent là comme des oiselles
Hommes qui chassent les métaphores
Pour en faire un tendre bouquet
Les poétesses apprécient et adorent
Du rouge, du mauve et du violet
On fait des aveux, on fait des cadeaux
On assiste à des galas sur les radeaux
Des Robinson et des "Robinsonne"*
Préfèrent mener cette vie à l'écart
Saints preux et charmantes madones
On ne met de masques, on ne met de fard
Et dans l'île "Oasis" dure le printemps
Si ce n'est toujours, ce sera longtemps.
*L'île "Oasis": renvoie à l'île au trésor de Stevenson
* Champs "Poésis": renvoie aux Champs Elysées
*Robinsonne: comme il y a Yvan et Yvonne, on imagine ce prénom
.............................
Rendez-vous avec la paix
Cinq rendez-vous loin de la terre
Mais à partir de là
Et on oublie peines et misères
Les anges sont près, les voilà!
Des mains prient, d'autres serrent
On se lave, on se purifie
Parfois nous sauve une pierre*
La simple bonne foi suffit
Quand appelle doucement la prière
De toute haine on fait fi
Génuflexions devant le Grand
Il ne se dit ni président, ni roi
La terre reste contre cœur et front
Se brisent soucis et effrois
On donne des mots et paix on prend
Un Amour descend et un Amour monte
Sans les excès des mortels
On n'ajoute rien et on n'invente
Sont tolérants les vrais fidèles
Tout ce qui déborde n'est que honte
Et quand on finit, on salue
L'âme caressée devient très sereine
Sourates comprises, sourates lues
Reste la paix, partent les peines
En voici la plus sûre des plus-values
* Une pierre: elle peut suffire pour remplacer les ablutions
.........................................
L'enfant de sable
Il a appris du chameau
La patience des sages
Il endure, manque l'eau
Et dans sa tête il nage
Il a appris du Sirocco
Que le vent est vents
Vents froids, vents chauds
Qui derrière, qui devant
Il a appris des reptiles
La lutte pour la survie
La chasse rusée et utile
Sans ultimatum ni préavis
Il a appris des gazelles
Que le beau reste beau
Devant sucre et fiels
On finit dans le tombeau
Il a appris du palmier
La fierté dans la modestie
L'amour de la gente ailée
Dommage pour les petits
Il a appris du Sahara
Que le monde n'est surpeuplé
Plus d'âmes et plus de bras
Bienvenus uniques et quintuplés!
Et il a appris de Lella* la belle
Que l'amour admet tout
Des nuits sous la belle étoile
Et l'usage de tous ses atouts
*Lella: Sœur aînée ou femme charmante
................................
J'aime.....!!!
J'aime, j'aime, j'aime
Toutes les femmes
Sauf une
Qui m'a fait voir
La lune
Tous les soirs.
Elle m'a invité
Elle a désisté
Je suis venu
Je n'ai pas vaincu
J'ai tout raté.
Mon travail du matin
Un début sans fin
La rencontre des amis
Le repas de midi
Et quelques soins.
Je ne pense qu'à elle
Elle peuple mon ciel
Je vois partout son nom
Le contraire, je mens
Elle est parmi les étoiles..
J'ai appris à mentir
J'ai perdu le rire
Souvent je me contredis
Je dis et je redis
Je ne peux écrire.
J'aime, j'aime, j'aime
Pas toutes les femmes
Mais juste une
Qui m'a fait voir
La lune
Tous les soirs.
....................................
Exotisme ou ne sois le village, sois le monde!
Voyage très loin et tu verras
Ce que ton œil n'a vu
Des couleurs et des bras
Des us, des reliefs et des vues!
L'habitude rend vite banal
Le plus beau des spectacles
Ouvre d'autres livres et annales
Écoute d'autres voix et oracles!
Goûte au Makrouth*, au Porridge*
Ne rate les beignets au miel
Et du dépaysement ne t'afflige
Tolère un ciel qui n'est ton ciel!
Le pied qui ne bouge faiblit
L’œil qui revoit se fatigue
Le voyage apprend et ennoblit
Et l'eau qui ne stagne irrigue
Hérite de l'oiseau son courage
De sillonner le ciel, chasseur là!
Évite toutes les tristes images
On te dit:"Viens!", dis:"Me voilà!"
On ne veut d'un soleil fixe
Même si c'est la terre qui tourne
A quoi servent toutes ces rixes
Si, loin, dans le respect on séjourne?
Il y a ici et là les bons amis
Les brunes d'ici ne sont les blondes
Ne goûte le plaisir trop à demi!
Ne sois le village, sois le monde!
* Makrouth: pâtisserie tunisienne
* Porridge: met anglais
.........................................
Mon doux rêve
Je t'ai senti en moi mon prolongement
Un autre moi qui me comble
Tu es le plus doux des moments
Je ne nous vois qu'ensemble
Je tourne les pages, pas ta page
L’œil tient bon, me résiste
Il te cible au vol et à la nage
Quand il te vois là, j'existe
Je revis en toi ma belle jeunesse
Je hume de loin ton parfum
Je fais des prières et des messes
Pour te voir chaque matin
Comment tourner la page rose
Et tu y es la fleur?
Comment t'oublier, tu es la rose?
Se décide l'esprit, refuse toujours le cœur.
.......................
L'orange
L'orange sur l'arbre sous le vent...
Un sein qui expose son volume
Les feuilles vertes sont là, elle est devant
Volent les yeux, chantent les plumes
L'orange se balance, recule le rhum
L'orange pleins les cageots...
Une belle oeuvre d'art qui charme l’œil
Parle l'image, se tait le mot
On remplit de jaune toutes les feuilles
Tout de go, c'est le vrai beau
L'orange dans les étalages...
Un clin d’œil adressé aux portes-monnaie
Perdent leur sang froid les sages
On pense à soi et aux nouveaux-nés
Il en manque, on attend l'autre arrivage
L'orange dans les grands vers...
C'est la belle fête pour tous les sens
Quand c'est le jus qui désaltère
La santé s'affermit, elle gagne des chances
Le poète déguste et remplit ses vers
L'orange entre mes deux paumes...
Et je caresse ce qui est ovale en elle
Sous son dos ou autour de ses deux pommes
Une belle orange est ma demoiselle
Aiment tant les rondeurs tous les hommes
..........................
L'horloge du corps
Horloge du temps gagné
Et du temps perdu
Nulle seconde n'y est épargnée
L'arrêt est défendu
Pour le grand moteur,
Petite chair appelée cœur
On le caresse et il rit
S'ouvrent les portes de la joie
Les peines se noient
Et les veines sont à l'abri
Deux lettres face à face*
Où restent toutes les traces
On le blesse et il pleure
Très forte est sa douleur
Et les nerfs se rétractent
Bat le tambour sa chamade
Tout le corps s'affecte
Devant déceptions et brimades
Dorment les yeux, il ne dort
Est définitif son sommeil
Aucune caresse ne l'éveille
N'admettant ni peu, ni trop d'efforts
Dévidoir de toutes les laines
De l'amour et de la haine
La raison dit qu'il se trompe
Il dit que la raison ment
Juste à gauche il campe
On le juge excessif chez les mamans
Adam en connait plein de choses
Chair noire, blanche et rose.
* Deux lettres face à face": deux "c" un peu inclinées, l'une dirigée vers l'autre, signe de l'amour
...................
Larmes de poète sur le poète
Sur sa poitrine de femme
Il a posé sa tête d'homme
Et il a pleuré
De très chaudes larmes
Il se désarme
Une grande peine l'a écœuré
Et comme un môme
Très tôt sevré
Il a pleuré
Il n'a perdu un amour
Ni subi les affres d'un mauvais tour
Il tient ses cordes du cœur
Du dépit, il en a l'habitude
Son arme est la bonne humeur
Lors de tous les moments rudes
Et il ne pleure
Même quand souffle le vent du sud
Qui fait aux autres peur
Sur sa poitrine de femme
Il a posé sa tête de poète
Et il a sangloté
Ce que la vie n'est honnête!
Ce que ses décisions sont des fois bêtes!
Elle exclut ceux qui l'ont chantée
Que de beaux poèmes avortés!
Il a pleuré à tue-tête
La mort de son grand ami, le poète!
..................................
Le miroir
https://www.youtube.com/watch?v=gU2rAJVlw1ALe miroir
Merveille de doigts habiles
Il a des reflets
Qui parfois annihilent
Et des fois rendent ailé
On vient s'y admirer
Laids et beaux
Belles et laides
Y cherchent un attrait
Rentrent les uns malheureux
Et les autres satisfaits
L'illusion des yeux
Peut souvent tromper
La laideur chante
Elle s'est vue belle
Et la beauté se lamente
Elle traîne des séquelles
Puits des grands secrets
Ce sein, on ne l'a vu
Cette bosse n'est vraie
Même mille fois revue
Il déshabille et il vêt
On lui découvre le tout
Il voit ce qu'on a rêvé
Et de bout en bout
On le casse, on le rachète
On l'achète, on le garde
Il séduit et il embête
Mais on le regarde!
Le temps est là, il guette
On rate un rendez-vous
A déjà commencé la fête
La glace rend folles et fous
.........................
Déchéance d'une Education Sentimentale
Sur une vieille table
Tremble un livre
Sans couverture
Vomi par un cartable
Livré à un froid de givre
Pages sans reliures!
Une main l'a acheté
Des yeux l'ont lu
Un esprit l'a commenté
Et une main l'a vendu
Ne l'a feuilleté
Ne l'a rendu
Oeuvre d'un auteur
Qui a veillé des nuits
Et a soumis son cœur
Aux affres de l'ennui
Loin de tous les bruits
Rêvant d'infinis lecteurs
Récit d'un Frédéric*
D'une très belle Marie*
Et d'une vieille éthique
Passe toute une vie
Entre échecs et envies
Et le cœur n'abdique!
De marché en marché
Le bouquin voyage
Le cœur arraché
De moins en moins de pages
Ni lu, ni vu, ni cherché
Il pleure et il enrage
.....
Frédéric : Frédéric Moreau dans "L'Education sentimentale" de Flaubert
Marie : Marie Arnoux dans le même roman
******************
Charlie Chaplin ou bientôt le 16 avril
Ce petit bout d'homme
Ce grand artiste
Charlot, on le nomme
Sourire aux humanistes
On lui doit un dôme!
On rit avec Charlot
Et on pleure aussi
D'autres, quels culots!
Il lui doivent un merci
Il est l'île, ils sont les îlots
Le malheureux boxeur
Ne sait mettre des gants
On sourit puis on pleure
Notre Charlie perdant
Et passent vite les heures
Il aide la belle dame
Et il affronte la misère
Fleuriste devient la femme
Pas d'aumône, il reste fier
De son amour, de son âme
Qui comme maître Charly
Peut nous arracher le rire
Peut nous procurer l'oubli
Douces larmes, beau sourire
Lors de la paix, lors des conflits?
Vivent les Voltaire!
L'inculte est xénophobe
Il a sa bonne raison
La sagesse, il ne la gobe
Il lui met des cloisons
Il n'accepte et il exclut
Ce qui ne lui ressemble
Il critique et dévalue
Il écarte, il ne rassemble
Son nous est très puissant
Son vous est grand mépris
Au nous le vous est salissant
Même or, le vous n'a de prix
* * * * * * *
Quand le devient le cultivé
Nulle raison ne peut servir
C'est la folie des dépravés
Capable de tout désunir
Voici Hitler, voici la guerre
La terre tremble et chavire
Risque de nous inonder la mer
On doit craindre le pire
* * * * * * *
Ne sont xénophobes les Voltaire
Leur arme est la sagesse
Leur pays est la terre
Ils ne classent, ils ne déclassent
µµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµµ
Entre les deux bleus
Entre le beau bleu
De tes charmants yeux
Et le large bleu du ciel
Où l'ont se sent mieux
C'est tout l'essentiel
C'est un rêve vieux
Sans doute et sans fiel
Le bleu de tes yeux
C'est le plus grand plaisir
De nous sentir deux
Des âme éprises, à lire
C'est la passion et le feu
De deux yeux qui s'attirent
Et l'on se fait des aveux
Le grand bleu du ciel
C'est la paix des âmes
C'est le paradis qui hèle
Je ne suis démon, ni infâme
Je le prie, je l'appelle
Dans le grand bleu je rame
Quand ça finit, je renouvelle
Quand l'heure est une minute ou les yeux de l'amour
Nous étions deux
Ma bien-aimée et moi
Avec les mêmes émois
Sous l’œil de dieu
Un rendez-vous forcé
Au temps insensé
J'ai pris sa main
Elle a lu mes yeux
Pour y verser son feu
Allumé dès le matin
Pourquoi parler d'amour
Déjà il se fait jour?
Elle a parlé Baudelaire
J'ai vu Mme Sabatier
Entre de beaux sentiers
Chantant de si doux airs
Elle était avec les anges
Dont la beauté ne change
Nous avons suivi la mer
Qui nous a offert ses vagues
Pour de silencieuses dragues
Chassant tout goût amer
J'étais sous son charme
Elle m'a jeté ses armes
D'une belle nudité couverte
De belle oiselle brune
On dirait le quatorze de la lune*
Pour l'amour bien offerte
Quelle âme! Quel corps!
Prière! Un instant la mort!
Puis est venu le soir
La mer a retiré son bleu
Et dans son œil il pleut
On s'est dit au revoir
Je venais de très loin
Mais viendra-elle, je reviens!
* Le quatorze de la lune: selon le calendrier arabe, la lune est toute lumineuse.
Titre: Ouvre grandes tes portes.
À tous ceux et celles qui ont la gentillesse de commenter nos deux poèmes 'Kairouan':
Je suis venu des cieux
D'un désert cendreux
Attiré par les roses
D'un printemps radieux
Laissant les corbeaux
S'entre tuer entre eux
Ouvre moi tes portes
Je suis ton amoureux
Je suis ta poétesse
J'ai dans mes écrits
Un cœur amoureux d'ivresse
Une âme en liesse
Et comme belle offrande,
J'ai coupé pour toi
Mes deux longues tresses
Ouvre moi tes portes
Teintées de sagesse.
J'ouvre tes portes
Devant les années mortes
Je vends mon chameau
Et tout ce que j'ai de beau
Je m'achète ton sourire
Loin des cohortes de loups
Loin de l'envie et de l'ire
Tu es la part, tu es le tout
Je suis ton poète
Te sont soumis mes poèmes
Je te paie mes dettes
Et au présent, je t'aime
Je t'offrirai au quotidien des fêtes
Tu m'offres tous tes thèmes
De ton beau mes vers se vêtent
Je défriche, laboure et sème
Tu renais charmante et nette
Ton souvenir m'est amer!
Mon âme était de toi désireuse
Et tout le monde m'a dit:
"Elle est de lui amoureuse"
Même les tiens l'ont tous redit
Je t'imaginais bien heureuse
Mais tout le monde m'a trompé
Et je cite en premier les tiens
J'ai tout perdu, j'ai tout loupé
Mais le temps perdu ne revient
Seul ton oubli peut me doper !
Ne m'ont épargné peu les jours
Et ton souvenir ne me quitte
Il ne me sied que ton amour
Les autres furent simples mythes
Avec toi me plaisait mon séjour
Je ne savais que tu as souffert
A cause de ce triste lien arrangé
J'aurais défié tout, même la mer
Et couru seul tous les dangers
Ton souvenir a toujours un goût amer
Un jour sans toi!
Un jour sans toi est supplice
Le soleil est terne
Même l'amour hiberne
Se cachent ses indices
On dirait frigorifié
Miné, rongé et défié
S'étirent, lourdes, les heures
Le temps est goguenard
En paix très avare
Lui importe peu mon cœur
Sont des journées les secondes
N'a d'attrait le monde
Je ne te vois venir
Je n'écoute ta voix
Rien ne se renvoie
Tout le mal peut advenir
Je découvre le poids de ta présence
Comme tu étais une chance!
C'est le temps des longues prières
Mon âme a besoin de soins
Lui est proche, tu es très loin
Je lui découvre mes misères
Mais tu restes en moi vivante
Lui nettoie, tu éventes!
Gazelle blonde sudiste!
Elle est une très belle blonde
Dans le pays des brunes
Regorge de charme son monde
Une autre variété des prunes
Elle est couronnée de blé
Et lavée à grand lait!
Sa taille orne le désert
D'un corps qui n'est basané
Gagne en splendeur le vert
Des oasis où l'on aime flâner
Elle séduit même les touristes
Et les blondes du nord ne résistent!
Elle est une gazelle sudiste
Qui a le grand charme du nord
Les bruns guettent ses pistes
On rêve d'elle, elle dort
Elle est la lune parmi les soleils
Yeux irrésistibles, lèvres vermeilles
Pour elle je ne quitte l'Oasis
Dix fois le jour je suis pèlerin
J'oublie Aphrodite,Héra et Isis
Pour adorer son beau visage serein
Elle semble sortir d'un mythe
Où l'amour a d'autres rites
Je l'ai vue cheveux au vent
L'or de son champ m'a séduit
Elle est derrière, je suis devant
Son charme m'oriente ou m'éconduit
Je la quitte, m'appelle le poème
Là je vis et là je l'aime!
La fille de l'adjudant ou La martyre de l'amour
Nour est mariée à un policier
Stricts sont les ordres
Le regret ne fait que la mordre
Rien à apprécier
Elle souffre et endure
Insolence et démesure
Fille de Ryan de mes livres
Elle s'éprend de lui, souvent ivre
Violent est son amour
D'un charmant instituteur
Qui comble ses jours
Et elle connait le bonheur
Le policier s'en aperçoit
Il leur tend un piège
Sous les bourrasques de neige
On dirait la soie
Surpris en flagrant délit
La nature est leur lit
L'instituteur est tué
Par une bande de clochards
La peine s'est accentuée
Dans le petit cœur dare-dare
C'est l'affliction chez Nour
Qui meurt par amour
Et depuis cette date
On se transmet une chanson
Se trente six mille façons
En tissant tapis et nattes:
"Oh Nour, la gazelle
Tu restes la plus belle!"