Ma Louve.

VIENS, douce louve, porter la foi des hommes,
Brume étrange se glissant dans le vent d’automne,
Tes yeux jaunes comme deux braises dans la nuit
Le dessus du bûcher telle une sainte tu fuis.
Entends ma voix dans ce monde étrange et beau
Viens à moi qui suis l’origine de ces mots
Dans ce monde de rêve où mon esprit est roi
Où la main fait l’esprit comme elle arrête le froid.
Abrège les souffrances qui te rongent le corps
Dans le Cid, pays d’éternité, où les silves vivent encore
Jette un dernier regard sur ce monde de mourant
Et tourne ton âme, inquiète et fière, vers le levant.
C’est mon dernier adieu que je t’adresse enfin
Va, ma douce louve, pour ta vie et celle des miens.

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" l'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! "
(Bernard WERBER)

"Si tu vois le ciel dans l'eau, tu verras les poissons dans les arbres."
(Proverbe Chinois)