Spleen
Devant le portail aux fers d’airain forgé
Dans le magma des amertumes
Je m’assieds écoutant les refrains
Ton coeur battant l’amour sur l’enclume
A côté dans le jardin aux laves stériles
Coulent les pardons en ruisseaux
Sur les flancs moribonds de nos peines
Que charcutent les lances des maux
Comme ces oiseaux envolés apeurés
Par les leurres valsant dans les champs
Nos âmes se séparent ailes altérées
Dérivant dans l’océan des vents
Dures ! - les requĂŞtes des serments
Avec les poussières couvrant mon front
Dans le désert vers la rançon
J’avance dans les tempêtes des affronts
Ô sensible cœur vide tes chagrins
Verse les sèves de la plénitude
Sur les dunes sableuses de la faim
Nourris mon âme dans la servitude sans fin
Ă” Sirocco violent sur les ergs des souffrances
Taille- moi un abri dans la roche de la résistance
Ö âme contente des roses de sable qu’encense
Une chimérique brise dans l’air de l’innocence
rivedusoleil
2013
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
RĂ©sidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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