LE BEAU RÊVE ENCHANTE...
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Comme il a été vain le beau rêve enchanté.
Alors que le destin a mis sa robe grise,
Tout au bord de mon cœur brille un rai printanier,
Petit nid sur bois mort qu'un réveil harmonise.
J'ai parcouru le monde en des sphère binaires,
Dans la brume ouvragée d'une aube transparente,
Pris aux ciels délavés ses teintes lapidaires,
Pour être dans l'oubli de plus ternes tourments.
Faut-il croire au bonheur, faut-il presser le pas,
Pour d'ivresse rosir telle fleur éphémère,
Afin que rien de soi ne devienne combat.
Retenir de sa vie qu'un jour on la tolère.
Ah! ne me dites pas que le bonheur existe,
Ou alors, dites-moi, serait -il l'artifice
Claquant au vent d'autan, vanité d'un artiste,
Qui, d'un salut fiévreux, attend qu'on l'applaudisse...
Depuis, elle se tait cette douleur chétive,
Cette espiègle catin emmitouflée de peur.
Que croyait-elle enfin cette ennemie naïve !
Vouloir être d'amour l'éternelle splendeur ?
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Quand le poème a des beautés, quelques taches ne me choquent pas