Les vagues inscrivent à chaque caresse
Avec leur virginité pleine de sagesse
Leurs frissons sur le sable en détresse
L’océan resserre son étreinte fatale
Dans l’entre jambe obscur de nos soupirs
Entre tes lèvres boudeuses de cire
Ton sucré salé me pince sans rire
L’océan resserre son étreinte fatale
Délires fiévreux des nuits prêtresses
Les frissons à fleur de poil dressent
La toison rousse qui traîne sa tresse
L’océan resserre son étreinte fatale
Le cheval tendu piaffe d’impatience
L’eau suinte sur la paroi étanche
La caverne assoiffée s’épanche
L’océan resserre son étreinte fatale
Charef
Tiaret le 04/03/2019