Il n’y a que le noir
A l’extrémité du tunnel
Que l’on abandonne sans regret
A la rame étourdie
Un solitaire se demande
A peine éveillé si l’arrêt est bon pour lui seul
La foule déverle
Porte en elle le deuil de l’ancienne rame
Pour traversés les couloirs éthérés
Et la ronde est repartit
La valse continuée
A quai près des wagons

Derrières les fenêtres opaques
C’est l’image qui défile
Les passagers passent
Leur temps dans ses rêves noirs
D’autres qui sommeillent
Ont le regard attentif
Ils savent le nombre de stations
Se recourbent ceux qui n’ont pas de but
Qui sont là à compter le nombre de rame d’un train voisin
Et arpentent des yeux
Au sein de l’entraille de la terre
Un courant passager

Les signaux embués
Ne signalent que le danger
Le signal de détresse
Est là à porté de main
Qui ne concerne pas nos vies
Mais la menace constante d’un attentat

Et nos vies esseulées
Se confondent à l’arrêt
Les sortants sortent lentement
Pendant que les montants s’exacerbent
De manquer une place vide
La trame reprend son souffle
Emportant les plus éveillés
Traversant des tunnels artificiels
Voyant à peine les rails du dernier wagon //

Bonsoir Richards,

De magnifiques vers que j'ai aimé lire !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)