Aède des oasis et d'Oasis



Il cueille chaque jour des vers
Du jardin de la poésie
Il écarte et il choisit
Pour émerveiller et pour plaire

De son vécu il peint des toiles
Ciel bleu dessus les nuages
Palmiers que caressent la plage
Il n'oublie soleil et étoiles

Il n'aime les chemins sinueux
Qui ne mènent droit vers les cœurs
Ni les sujets faits de douleurs
Il veut juste rendre heureux

De ces mots savants ou ardus
Il craint toutes les confusions
Qui provoquent quelques lésions
Et il se les a défendues

Son cœur n'oublie sa bien-aimée
Pour le plaisir ses doigts répondent
Ils harmonisent et ils scandent
Des strophes et des vers rimés

Il libère et il enchaîne
Ses petits vers de chaque jour
Qu'il parfume d'amour
Et il crie haro sur la haine

N'est toujours bleu son ciel d'aède
De ses larmes naît un soleil
Et prospèrent des champs de blé
Ses rêves le servent et l'aident

L’œil repère les ressentis
Laissés par ses amis poètes
Il paye bien quand il s'endette
Et vient en lisant l'appétit!