C'était hier...
Mes mains multiplient avec délicatesse
Sur ton corps enfiévré mes caresses
Offerte comme une offrande aux dieux
Tu défies les étoiles qui infiltrent les cieux
Ma main s’attarde sur ton sein essoufflé
Elle enchérit la douceur de ta peau satinée
Tu t’abandonnes dans un sommeil profond
Pour nourrir tes rêves de ces doux moments
Le premier rayon de l’aube met en lumière
Tes fragrances qui embaument l’atmosphère
Comblée tu savoures seule les délices
Du fruit défendu de tes derniers caprices
je me surprend à prendre quelques notes
Sur les chemins usés au rythme de mes bottes
J’accorde à mon cheval une dernière prière
Noyé dans le lit empierré de la rivière
Charef
Tiaret le 19/03/2019