Je voyage en ses yeux où le feu brûle encor,
En un creuset profond, ardent de nostalgie ;
J'entrevois des chemins, d'invisibles décors :
Leur beauté mystérieuse m'appelle et me conduit.

Y trouverai-je un jour les secrets de sa vie,
Ceux qui l'ont façonnée et peut-être blessée,
Tous ces instants floués avec ses larmes et cris,
Sûrement d'autres saisons d'amour et de gaieté ?

J'entrevois des chemins, d'invisibles décors,
Que la mémoire endort en ses berceaux muets :
De fait, rien n'est jamais enseveli ou mort.

Leur beauté mystérieuse m'appelle et me conduit
En ces vagues plages riches d'intimité,
Je la retrouverai comme le soleil qui luit.

Pierre WATTEBLED- le 2 avril 2018.

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