L'UNIVERS D'ÈVE




Tu ordonnes à l'oiseau, il chante Mozart
Et il doit exceller
Parmi la gente ailée
C'est la belle musique sans fautes, ni fard

Te voient les fleurs et elles louent le bon dieu
Beauté, parfum et grâce
Ton aura suit tes traces
T'admirent les étoiles et tous les cieux

Tu passes et saluent arbres et arbrisseaux
Ils courbent leurs échines
Leur plaisir se devine
Il suffit de bien regarder leur trousseau

Tu es pour le soleil la seule concurrente
Il se lève et se noie
Parfois il perd sa voie
Jaloux de tous les êtres ravis qui te chantent

Quand t'admire l'artiste il cache ses tableaux
Tu défies ses portraits
Et bon gré et mal gré
Tous les riches cours anciens en beaux arts sont clos

T'apprécient mes plumes et elles exagèrent
Danse l'alexandrin
Le vers reste serein
Toutes les images te louent bien et te serrent

L'univers chatoyant dépend de la femme
Pour être harmonieux
Et pour briller mieux
On profite de tous les plaisirs et l'on aime